Chaque année, le dernier week-end d’octobre est synonyme de passage à l’heure d’hiver pour les Français. Cette transition est marquée par le recul de nos horloges d’une heure, un événement que nous anticipons et redoutons en même temps. Cette année ne fait pas exception, et dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 octobre, à 3 heures du matin, il sera temps de reculer nos montres d’une heure, ramenant ainsi l’heure à 2 heures du matin.
Ce changement d’heure signifie que nous gagnerons une précieuse heure de sommeil cette nuit-là. Cependant, à partir de dimanche, les journées se raccourciront avec une tombée de la nuit précoce. Les jours se feront plus courts, et l’obscurité s’installera plus tôt dans la soirée.
Le changement d’heure, qui se produit deux fois par an, ne s’applique pas aux territoires d’Outre-Mer, à l’exception de Saint-Pierre-et-Miquelon. Cette mesure a été instaurée en France en 1976, à une époque où le choc pétrolier de 1973 avait entraîné une hausse importante des prix du pétrole.
Pour économiser de l’énergie, le gouvernement a décidé de réduire le temps d’éclairage artificiel le soir, au profit du jour. Initialement prévue comme une mesure provisoire, elle est finalement devenue une tradition annuelle.
Harmonisation au niveau Européen
Dans les années 1980, le changement d’heure a été adopté par l’ensemble des pays de l’Union européenne. En 1998, les dates du changement d’heure ont été harmonisées entre les pays de l’UE. Cette harmonisation avait pour objectif de faciliter les transports, les communications et les échanges au sein de l’Union européenne. Depuis lors, le passage à l’heure d’été et d’hiver est devenu une pratique courante pour de nombreux pays en Europe.