Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a affirmé le jeudi 19 octobre qu’il retirerait ses propos accusant Karim Benzema d’être « en lien notoire avec les Frères musulmans » si le footballeur tweetait sur l’assassinat du professeur de français d’Arras par un jeune radicalisé.
Des accusations sans preuves
Le ministre de l’Intérieur n’a fourni aucun élément concret pour étayer ses accusations envers l’international français. Cependant, il a mis en avant ce qu’il considère comme le danger de « l’islam radical » et des « Frères musulmans ».
L’appel au tweet de Karim Benzema
Gérald Darmanin a clairement indiqué qu’il retirerait ses déclarations si Karim Benzema tweetait son soutien à la mémoire du professeur assassiné. Il a qualifié les tweets de l’international de « sélectifs ».
Un contexte tendu
Ces déclarations de Gérald Darmanin font suite à une polémique déclenchée par un tweet de Karim Benzema exprimant son soutien aux habitants de Gaza victimes de bombardements. Les commentaires du ministre ont suscité des réactions et l’avocat de Karim Benzema a annoncé son intention de porter plainte contre lui, ainsi que d’autres personnalités.
Quel cinéma, tout ça !