Après l’assassinat du professeur Dominique Bernard à Arras par un ancien élève radicalisé, le ministre de l’Éducation nationale a convoqué les syndicats enseignants pour discuter de la sécurisation des écoles. Une enquête flash a également été lancée pour évaluer l’état des mesures de sécurité dans les établissements scolaires.
À la suite de l’hommage rendu dans les écoles de France à Dominique Bernard, le professeur tué par un ancien élève radicalisé, le ministre de l’Éducation nationale a organisé une réunion avec les syndicats enseignants pour discuter de la sécurité dans les écoles.
Les participants ont convenu de la nécessité d’améliorer la sécurité dans les établissements scolaires pour protéger les élèves, le personnel et les usagers. Cependant, ils ont également souligné qu’il était essentiel de ne pas transformer les écoles en prisons, cherchant un équilibre délicat.
Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé le lancement d’une enquête flash auprès des directeurs d’écoles et des chefs d’établissements pour évaluer l’état de l’équipement en termes de sécurité.
Les chefs d’établissements recevront un questionnaire visant à dresser un état précis des mesures de sécurité dans leurs écoles. Ils ont jusqu’au 20 octobre pour répondre.
La réunion a également mis en lumière des défaillances telles que des alarmes non fonctionnelles, des portes d’entrée qui ne ferment pas correctement et des parkings non sécurisés.
D’autres sujets ont été abordés lors de la réunion, notamment la protection fonctionnelle des enseignants et les signalements d’élèves préoccupants.
Le ministre de l’Éducation nationale a souligné que les écoles devaient offrir un environnement plus sûr que l’extérieur et que leur responsabilité était de répondre à cette attente de sécurité.*