Après l’attaque d’Arras, la France renforce ses mesures de sécurité
Le passage de la France au niveau d’alerte maximal du plan Vigipirate, baptisé « urgence attentat », a entraîné la mise en place de nouvelles mesures de sécurité dans tout le pays, en réponse à l’attaque terroriste survenue dans un lycée d’Arras.
Sécurité Renforcée Autour des Écoles
Lorsque le niveau d’alerte atteint « urgence attentat », les chefs d’établissement scolaire ont le pouvoir d’interdire l’accès au bâtiment à toute personne, qu’elle soit liée à l’établissement ou non. De plus, le stationnement des véhicules est automatiquement interdit aux abords des écoles, collèges, lycées et institutions d’enseignement supérieur. Ces institutions doivent déjà suivre un protocole de sécurité, incluant la réalisation de trois exercices de sécurité annuels, dont l’exercice « attentat intrusion » est prioritaire.
De plus, l’accueil des élèves à l’entrée de ces établissements doit être supervisé par un adulte, des contrôles visuels de sacs peuvent être effectués, et l’identité de toute personne extérieure à l’établissement est systématiquement vérifiée. Tout comportement ou objet suspect doit être immédiatement signalé.
Mobilisation de Soldats et Diffusion d’Informations
Le niveau « urgence attentat » entraîne également la mobilisation exceptionnelle de moyens de sécurité. Jusqu’à 7 000 soldats de la force Sentinelle seront déployés sur le territoire, et environ 4 000 militaires supplémentaires seront appelés pour soutenir les forces de police et de gendarmerie dans leurs missions de surveillance.
Ce niveau d’alerte permet également la diffusion d’informations cruciales pour la protection des citoyens en situation de crise. Des messages informant sur « comment réagir en cas de nouvelle attaque terroriste » peuvent être diffusés via les sites Internet institutionnels, les médias, ou l’application Saip, qui a été mise en place après les attentats de janvier et novembre 2015.