Les taux de mortalité infantile et les problèmes dans les services de néonatologie suscitent l’alarme
Des Taux de Mortalité Infantile Alarmants
La Société française de néonatalogie (SFN) tire la sonnette d’alarme concernant les taux de mortalité infantile en France. Selon leurs données, il existe un excès significatif de mortalité infantile, principalement attribuable à une augmentation de la mortalité néonatale. En effet, le premier mois de vie représente 74% de l’ensemble des décès, avec une concentration particulièrement alarmante au cours de la première semaine, atteignant 47,8%.
Un Problème de lits en Réanimation Néonatale
Face à cette situation critique, la SFN a entrepris une série d’enquêtes pour évaluer la qualité des soins néonatals en France, en se penchant plus spécifiquement sur l’offre de soins critiques, à savoir la réanimation et les soins intensifs, dans les unités de type 3.
Ces enquêtes ont mis en lumière une situation inégale en termes de lits de réanimation néonatale, variant considérablement d’une région à l’autre en France métropolitaine, de 0,60 à 1,28 lits pour 1 000 naissances, et de 0,96 à 2,84 lits dans les départements d’outre-mer. Ceci est d’autant plus préoccupant que le nombre de nourrissons nécessitant des soins critiques augmente en raison du recul des limites d’âge gestationnel pour les prématurés et du nombre croissant de grossesses poursuivies malgré des malformations graves.
Des Taux d’Occupation Excessifs
La pénurie de lits se traduit par des taux d’occupation extrêmement élevés, dépassant les 95% dans près de la moitié des unités de néonatologie. Pour la réanimation, le taux d’occupation a même dépassé les 100% pendant environ 19% des semaines de l’année 2021, soit environ 20% du temps. Environ 23% des services déclarent refuser régulièrement des admissions critiques par manque de place.
Risques pour les Nourrissons Prématurés et Charge de Travail des Professionnels
La SFN souligne que ces taux d’occupation élevés sont liés à une augmentation du risque de morbidité grave et de mortalité chez les grands prématurés. En outre, 72% des unités de type 3 rencontrent des difficultés pour assurer la permanence des soins, ce qui peut être régulier voire systématique pour 25% d’entre elles.
Dans ce contexte tendu, les pédiatres néonatologistes constatent une augmentation de leur charge de travail. Dans une enquête récente menée en 2023, 80% d’entre eux ont déclaré travailler plus de 50 heures par semaine. Les horaires de travail excessifs et la rémunération insuffisante pour les gardes sont les principales sources de mécontentement, et 49% des néonatologistes interrogés ont signalé des troubles du sommeil liés à leur travail.
Des Effectifs Infirmiers Insuffisants
Par ailleurs, le personnel infirmier se trouve en nombre insuffisant et manque d’expérience. La SFN a également noté un manque de formation initiale en pédiatrie et néonatologie, des matières entièrement supprimées du programme de formation pour le diplôme d’état d’infirmier en 2009.
ce qui est surprenant, c’est que les grand médias nationaux n’en parlent pas
les grossesses à risque augmentent ? il faut peu être rechercher du coté des injections des produits expérimentaux , la relation de cause à effet ne devrais pas être difficile à démontrer