Une annonce gouvernementale vise à moderniser le système des tickets-restaurant pour plus de praticité.
La Disparition des Tickets-Restaurant en Papier
La ministre déléguée chargée de la Consommation a annoncé aujourd’hui la fin prochaine des tickets-restaurant en papier. Cette décision découle de la nécessité de remplacer un système vieillissant de plus en plus délaissé par les professionnels. L’objectif est de le remplacer par une solution dématérialisée.
Une Charge de Travail Supplémentaire pour les Professionnels
Depuis la fin de février, les restaurateurs et commerçants qui acceptent les tickets-restaurant en papier doivent les gérer eux-mêmes et les envoyer aux émetteurs comme Edenred pour se faire rembourser. Cette nouvelle procédure a augmenté la charge de travail des professionnels, car auparavant, la gestion administrative était prise en charge par la Centrale de règlement des titres. Cette surcharge de travail a conduit de plus en plus de professionnels à refuser les tickets-restaurant papier. Environ un quart des restaurants et commerces ont adopté cette position, notamment en raison de la complexité des démarches et des commissions élevées prélevées sur les transactions.
La Transition vers le Numérique
Le gouvernement a annoncé le lancement de la « dématérialisation des tickets-restaurant ». D’ici 2026, tous les tickets devront être sous forme de carte ou être entièrement virtuels. Cette transition vise à simplifier le processus et à réduire les coûts pour les restaurateurs qui acceptent les tickets-restaurant.
Consultation avec les Entreprises et les PME
Le gouvernement prévoit de consulter les représentants des entreprises, en particulier les PME, pour comprendre les problèmes potentiels liés à cette transition. Les géants du secteur, tels qu’Edenred, soutiennent déjà la dématérialisation, notant que les titres papier sont de moins en moins populaires depuis le lancement des cartes titre-restaurant dématérialisées.
Enquête de l’Autorité de la Concurrence
En parallèle, le gouvernement attend les résultats d’une enquête de l’Autorité de la Concurrence sur le marché des tickets-restaurant pour évaluer son équité. En cas de dysfonctionnement avéré, le gouvernement envisage de plafonner les commissions actuellement fixées entre 3% et 5%. Olivia Grégoire, la ministre déléguée, a souligné que, en cas de problème, les commissions seraient plafonnées vers le bas plutôt que vers le haut.