Un Appel Bipartisan pour la Régularisation des Travailleurs Sans-Papiers
Alors que le projet de loi sur l’immigration s’apprête à être examiné au Parlement, un groupe de députés de la majorité présidentielle a uni ses forces avec des représentants de la gauche pour plaider en faveur de la régularisation des travailleurs sans-papiers, en particulier dans les « secteurs en tension ». Cette mesure, intégrée dans le projet de loi immigration, suscite déjà des débats houleux, notamment avec l’opposition de droite et d’extrême droite.
Une Tribune Engagée dans Libération
La tribune, publiée dans le journal Libération, réunit une coalition inhabituelle de signataires, comprenant des députés de La République en Marche (LREM), des centristes du Mouvement Démocrate (MoDem), des élus de gauche socialistes, écologistes, et communistes. Parmi les signataires figurent des personnalités comme Sacha Houlié, président de la commission des Lois (Renaissance), ainsi que Fabien Roussel, chef du Parti Communiste Français (PCF), et Boris Vallaud, chef du groupe Parti Socialiste (PS). Il est important de noter que La France Insoumise (LFI) a décliné l’invitation à se joindre à cet appel.
Trois Mesures Urgentes en Faveur de l’Accès au Travail pour les Étrangers
Les 35 députés signataires de cette tribune ont présenté « trois mesures urgentes pour l’accès des personnes étrangères au travail ». Ils préconisent la régularisation des travailleurs sans-papiers « dans les secteurs en tension tels que le BTP, l’hôtellerie-restauration, la propreté, la manutention et l’aide à la personne ».
Ils soulignent l’importance de ces travailleurs dans le fonctionnement de ces secteurs, déplorant ce qu’ils appellent une « hypocrisie collective ». De plus, les signataires souhaitent rétablir le droit au travail pour les demandeurs d’asile, qui sont actuellement soumis à un délai de carence de six mois avant de pouvoir demander une autorisation de travail.
L’Urgence de Réformer les Procédures Préfectorales
Les députés insistent sur la nécessité de remédier à la situation d' »embolie des préfectures » qui conduit à la création quotidienne de nouveaux sans-papiers. Ils proposent d’imposer un délai maximal à l’administration pour l’octroi de rendez-vous en préfecture.
Dans leur tribune, ces élus qualifient ces trois mesures d' »urgentes, humanistes et concrètes ». Ils avertissent également que si le gouvernement ne parvient pas à les faire adopter rapidement, ils prendront l’initiative de le faire eux-mêmes.
Des Débats Sensibles en Perspective
Avec l’absence d’une majorité claire à l’Assemblée nationale, le gouvernement cherche actuellement un compromis avec Les Républicains (LR). Cependant, plusieurs membres influents de LR ont réaffirmé leur opposition à la régularisation des sans-papiers prévue dans le projet de loi.
Une autre option envisagée par la majorité consisterait à obtenir l’appui du groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires), de quelques membres de LR, et des abstentions à gauche pour faire adopter le projet de loi. Néanmoins, le gouvernement pourrait être contraint d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer le texte sans vote en cas de blocage parlementaire.
Pas d’autorisation de travail à renouveler et pas de priorité non plus pour les demandeurs d’asile !!
Certes bcp de secteurs sont en difficulté mais priorité aux français ! Pourquoi on ne recrute que de la main d’œuvre étrangère tout simplement parce que c’est très mal payé ! Arrêtez de nous faire croire que les français sont feignants c’est tout simplement parce que les employeurs ne paient pas ! Donc on fait appel à la mo étrangère donc stop !
Entièrement d’accord !
Si les employeurs payaient décemment les salariés dans les secteurs en difficulté comme le btp etc…. nous n’aurions pas besoin de faire appel à la main d’œuvre étrangère …. Et il y aurait du travail pour les français !
Donner priorité aux demandeurs d’asile non, renouveler les autorisations de travail et autres non car c’est une façon detournee d’accepter encore plus d’étrangers sur le sol français !
Gauche et macronie, c’est sur beaucoup de sujets la même chose! D’où l’obligation pour la Droite de ne pas céder aux sirènes, d’en rester à ses propositions strictes (pas assez fortes à mon goût), de ne pas voter la loi et de déclencher une motion de censure!