Le Secours populaire français tire la sonnette d’alarme concernant la situation financière des Français. Selon leur baromètre annuel réalisé par Ipsos et publié dans le cadre de la campagne « Pauvreté-Précarité, » la situation financière des Français continue de se détériorer. Un constat alarmant mettant en lumière les défis économiques auxquels de nombreux ménages français sont confrontés.
Diminution du Pouvoir d’Achat
D’après le sondage, 60 % des Français et 55 % des Européens estiment que leur pouvoir d’achat a diminué au cours des trois dernières années. Cette perception témoigne des difficultés croissantes rencontrées par de nombreuses personnes dans leur vie quotidienne.
Endettement Croissant
Le Secours populaire note que cette année, 18 % des sondés vivent à découvert, soit une augmentation de trois points par rapport à 2022. Cette situation précaire touche particulièrement les ouvriers (31 %), les employés (25 %), et ceux ayant un niveau d’études inférieur au baccalauréat (24 %).
Difficultés Médicales et Dépenses Liées aux Enfants
45 % des personnes interrogées ont eu des difficultés financières pour payer des actes médicaux mal remboursés par la Sécurité sociale, contre 39 % en 2022. Les foyers modestes, avec un revenu mensuel net inférieur à 1 200 euros, sont particulièrement touchés, avec 63 % d’entre eux déclarant avoir du mal à payer ces actes médicaux.
De plus, 46 % des Français rencontrent des difficultés pour faire face aux dépenses liées à leurs enfants, telles que l’achat de fournitures scolaires, de vêtements ou la cantine. Ces chiffres sont en augmentation par rapport à l’année précédente (42 %).
Hausse des Dépenses d’Énergie
45 % des Français ont également du mal à payer leurs dépenses d’énergie, une augmentation par rapport à l’année précédente (41 %). Les défis liés aux coûts énergétiques font également partie des préoccupations financières croissantes.
Recherche de Petits Prix et Réduction des Dépenses Alimentaires
Face à l’inflation croissante, 94 % des Français ont déclaré chercher activement des petits prix et des promotions lors de leurs courses au cours des deux dernières années. De plus, 72 % ont décidé de ne plus acheter de viande en raison de contraintes budgétaires. Enfin, 52 % ont reconnu ne plus faire trois repas par jour, et 15 % sautent régulièrement au moins un repas.