Une Campagne de Vaccination Prête à S’Adapter
Le ministre de la Santé français, Aurélien Rousseau, a annoncé sur France 2 que la nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19, prévue pour démarrer le 17 octobre, pourrait être avancée si l’épidémie prenait de l’ampleur. Cette déclaration intervient alors qu’un nouveau variant, le BA.2.86, de la famille Omicron, a été détecté en France et est surveillé de près par l’OMS en raison de son grand nombre de mutations, le rendant potentiellement plus transmissible et évolutif, selon le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars).
Une Vaccination Couplée à la Grippe
La campagne de vaccination, qui sera combinée cette année à la vaccination contre la grippe, reste prévue pour le 17 octobre. Cependant, le ministre a précisé que si nécessaire, elle pourrait être avancée pour faire face à une éventuelle accélération de l’épidémie.
« A ce stade, on ne l’avance pas, mais s’il faut accélérer, on accélérera », a-t-il affirmé.
Pas de Durcissement du Protocole Sanitaire à Ce Stade
Aurélien Rousseau a également précisé qu’à ce stade, il n’était pas envisagé de durcir le protocole sanitaire en France. Il a souligné que la responsabilisation de chacun dans le respect des gestes barrières était essentielle.
« On n’a pas à changer nos comportements », a-t-il déclaré. « On a des symptômes, on porte un masque. On va voir une personne fragile, on porte un masque. Et quand vous avez le Covid, il est préférable de rester chez soi et de ne pas aller travailler », a-t-il rappelé.
Pas de Vaccination Obligatoire pour le Personnel Soignant pour l’instant
Concernant la vaccination obligatoire pour le personnel soignant, le ministre a indiqué que ce n’était pas à l’ordre du jour. Actuellement, la vaccination du personnel soignant en France n’est pas obligatoire mais fortement recommandée.
« Aujourd’hui, on se plie à l’avis de la Haute autorité de santé qui est notre boussole », a-t-il expliqué. Cependant, en cas d’aggravation de la situation épidémique, un nouvel avis de la HAS serait sollicité. Pour l’heure, la vaccination reste fortement recommandée, a conclu Aurélien Rousseau.