Lors des universités d’été de La France insoumise dans la Drôme, Jean-Luc Mélenchon, le leader du mouvement, a pointé du doigt Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur en plein déploiement offensif pour cette rentrée, comme étant le principal adversaire au sein du camp présidentiel. Mélenchon l’a désigné comme « candidat commun » de la « jonction de la droite avec l’extrême droite ».
L’Accusation de Jonction
Mélenchon a explicitement affirmé : « C’est lui que nous aurons à affronter, car c’est lui qui porte le discours de la jonction ». Il a ensuite précisé que Gérald Darmanin incarnait le candidat représentatif de cette « jonction », en référence à l’alliance idéologique entre la droite et l’extrême droite. Mélenchon a utilisé le terme « orbanisme français » pour décrire cet espace idéologique, faisant ainsi référence au Premier ministre hongrois Viktor Orban et son approche politique jugée « illibérale ».
Un Message Clair
Le leader de La France insoumise a été explicite dans son discours : « Cette fois-ci on sait qui est le candidat commun ». Pour Mélenchon, Gérald Darmanin représente cette figure clé dans la dynamique politique qu’il dénonce, fusionnant la droite avec des éléments de l’extrême droite. Dans cette perspective, Mélenchon a affirmé que les autres acteurs politiques « finiront (…) en qualité de bagages accompagnés ».