La dématérialisation des documents officiels continue son avancée. Après le permis de conduire et la carte d’identité, c’est au tour de la carte Vitale de se numériser. L’application dématérialisée est déjà accessible dans huit départements et devrait être déployée progressivement sur tout le territoire dès 2024, selon Frandroid, média spécialisé dans la technologie.
Comment Fonctionne l’Application Carte Vitale ?
Grâce à cette application, vous pourrez présenter votre smartphone à la place de votre carte physique et consulter toutes les informations relatives à vos dépenses de soins dans les sept jours suivant votre visite chez un professionnel de santé.
Qui Peut en Profiter ?
L’application est accessible à toutes les personnes affiliées à l’Assurance Maladie, la MSA ou la MGEN, âgées de plus de 16 ans, résidant dans les départements des Alpes-Maritimes, du Rhône, de la Sarthe, de Loire-Atlantique, du Puy-de-Dôme, du Bas-Rhin, de Saône-et-Loire ou de Seine-Maritime. De plus, il est nécessaire que votre smartphone fonctionne sous iOS 7 ou Android 12 au minimum.
Comment L’Installer ?
- Téléchargez l’application sur Android ou iOS.
- Scannez votre carte Vitale ou entrez directement votre numéro de sécurité sociale.
- Présentez votre document d’identité (carte d’identité française, passeport français ou titre de séjour émis par la France).
Notez que la validation de votre carte Vitale numérique prendra un peu de temps car des vérifications seront effectuées par les services de l’Assurance Maladie. Par la suite, vous n’aurez pas besoin d’être connecté à Internet pour utiliser l’application.
Pour les Professionnels de Santé
Les professionnels de santé devront s’équiper d’un logiciel compatible, soit sous la forme d’un lecteur de QR Code, soit d’un lecteur NFC (système sans contact).
Une Option Facultative
Il est important de souligner que la carte Vitale dématérialisée reste facultative. Pour l’instant, elle constitue une alternative à la carte physique. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a approuvé le projet en février dernier, tout en précisant que les usagers ont le droit de demander l’accompagnement de leur organisme d’assurance maladie pour l’installation de l’application.