Le parquet de Marseille a annoncé l’ouverture d’une enquête suite à des allégations de violences policières survenues lors des nuits d’émeutes fin juin et début juillet dans la ville. Une plainte déposée par un jeune homme a été à l’origine de cette décision.
Les chefs d’accusation sont graves, évoquant des « violences volontaires en réunion ayant entraîné une mutilation ou infirmité permanente par personne dépositaire de l’autorité publique et avec arme ». La nuit du 30 juin au 1er juillet aurait été le théâtre de ces incidents, mais aucun détail n’a été fourni sur le nombre de policiers impliqués.
Le contexte des émeutes à Marseille est marqué par la tragique mort de Nahel, un adolescent de 17 ans, tué par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre le 27 juin. Cet événement a entraîné des manifestations d’une grande intensité dans la cité phocéenne, mettant en évidence des tensions préexistantes.
La mise en examen récente de quatre policiers marseillais, avec l’incarcération d’un d’entre eux, dans le cadre de violences présumées sur un jeune homme lors des émeutes, a également contribué à l’émotion et aux débats autour du comportement des forces de l’ordre.