Une réduction significative des dépenses de l’État
Le ministère de l’Économie prévoit une baisse des dépenses publiques pour l’année 2024, avec une enveloppe de 356 milliards d’euros allouée aux différentes missions de l’État, hors charge de la dette. Cette diminution de 4,8 milliards d’euros par rapport au budget 2023 représente une réduction d’une ampleur inédite depuis 2015.
Un effort dans la trajectoire de rétablissement des comptes publics
Cette baisse des dépenses s’inscrit dans la trajectoire de rétablissement des comptes publics, selon le ministère de l’Économie. Elle revêt une importance particulière compte tenu de l’inflation prévue à rester au-dessus de 2% en 2024. Malgré ces contraintes, certains domaines seront privilégiés dans le budget resserré.
Les secteurs privilégiés dans le futur budget
Parmi les « gagnants » de ce budget, on retrouve la planification écologique, qui bénéficiera d’une augmentation de 7 milliards d’euros des budgets pour l’année prochaine. L’éducation se voit également allouer des ressources supplémentaires, avec une augmentation de 3,9 milliards d’euros en 2024, suivant une hausse de 3,7 milliards en 2023. L’armée, quant à elle, bénéficiera d’une augmentation de 3,3 milliards d’euros, conformément à la loi de programmation militaire.
Les secteurs impactés par les économies
Parmi les missions de l’État « perdantes », le ministère du Travail prévoit des économies, notamment en réduisant les contrats aidés. Cependant, le montant précis des économies attendues n’a pas été divulgué. De même, les assises des finances publiques promettent des dispositifs visant à freiner les arrêts maladies et les dépenses liées aux médicaments, mais aucun objectif chiffré n’a encore été fixé.
La fin du bouclier tarifaire sur l’énergie pour réaliser des économies
La fin du bouclier tarifaire sur l’énergie, annoncée récemment par Bruno Le Maire, constitue un volet d’économies significatives dont les contours sont déjà connus. Le ministère de l’Économie s’est engagé à réduire le budget alloué à cette mesure de 14 milliards d’euros à 7,7 milliards d’euros.
Pas trop de panique chez Chez McKinsey ?????