Des craintes de nouvelles émeutes et de risques d’incendie
Dans plusieurs régions de France, certaines municipalités ont pris la décision d’annuler le traditionnel feu d’artifice du 14-juillet. Ces annulations font suite à la crainte d’un regain des émeutes qui ont secoué le pays ces dernières semaines, ainsi qu’aux températures anormalement élevées qui augmentent les risques d’incendie.
Une journée sous haute tension
L’annulation des festivités du 14-juillet dans de nombreuses petites et grandes villes témoigne des inquiétudes qui règnent. Les émeutes récentes liées à la mort du jeune Nahel ont poussé les autorités à prendre des mesures de précaution supplémentaires. Si la plupart des grandes villes maintiennent leur feu d’artifice, certaines communes, notamment en Île-de-France, ont décidé de l’annuler en raison du manque de forces de l’ordre et de secours pour garantir la sécurité de l’événement.
Des annulations justifiées par le manque de moyens
Plusieurs villes, telles que Pontault-Combault, Roissy-en-Brie et Torcy en Seine-et-Marne, ont annoncé l’annulation des festivités en raison du manque de personnel pour assurer la sécurité. La mairie de Strasbourg a également suivi cette voie, soulignant le respect envers les policiers en évitant de les solliciter davantage après les émeutes. De même, la ville de Montargis dans le Loiret craint un nouveau départ d’émeutes et a préféré annuler les festivités.
Des compromis pour maintenir les festivités
Malgré ces annulations, certaines villes ont opté pour des solutions alternatives. À Toulouse et à Lyon, les festivités seront maintenues, mais avec un dispositif de sécurité renforcé. À Perpignan, le feu d’artifice sera remplacé par un spectacle son et lumière, afin de ne prendre aucun risque. À Nîmes, un spectacle de drones inédit est prévu en remplacement du feu d’artifice, tout en maintenant le défilé militaire.
D’autres mesures préventives
La préfecture du Rhône a choisi d’interdire la vente d’alcool, le transport d’essence et de mortiers d’artifice pour prévenir les troubles. Près de Nantes, la mairie de Basse-Goulaine a décidé de reporter le feu d’artifice à Noël, offrant ainsi une alternative festive à cette période.