La mort tragique de Nahel, tué par un policier à Nanterre, a entraîné une vague de violences dans plusieurs villes du pays, suscitant de nombreux débats au sein de la société. L’un des sujets abordés est le comportement de la police dans son ensemble et le racisme qui peut être présent parmi ses rangs.
Alors que la gauche et une instance de l’ONU réclament un examen de conscience, de nombreuses voix se sont élevées pour contester les accusations, notamment en matière de discrimination. Ainsi, Laurent Nunez, ancien ministre et actuel préfet de police de Paris, a affirmé sur BFMTV le dimanche 2 juillet qu’il n’y avait « pas de racisme dans la police ».
Les Français ne partagent pas le déni
Cependant, les Français ne partagent pas cette vision. Selon un sondage réalisé par YouGov pour Le HuffPost les 3 et 4 juillet, au lendemain des nuits de violences les plus intenses, seuls 22 % des Français adhèrent à la thèse présentée par le préfet de police.
Pour 19 % des sondés, le racisme est largement présent, tandis que 48 % estiment qu’il existe effectivement, mais de manière marginale. Au total, près de 7 Français sur 10 (67 %) considèrent que le racisme est bien présent au sein de la police. Ce chiffre est plus élevé parmi les électeurs de la NUPES (82 %) et de la majorité présidentielle (71 %), et plus bas parmi les électeurs des Républicains (59 %) et du RN (51 %).
Des appels à l’action
Ces résultats renforcent les appels à une prise en charge sérieuse de ce phénomène par le gouvernement. De nombreuses voix, en France et à l’international, se font entendre. Par exemple, le député de La France insoumise, Antoine Léaument, a demandé au ministre de l’Intérieur d’agir contre les policiers « racistes qui salissent l’uniforme de leurs collègues républicains ». En même temps, plus de 90 syndicats, partis politiques et associations appellent à manifester samedi pour demander, entre autres, le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris au sein de la police.
Les critiques les plus retentissantes sont peut-être venues de Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU. Dans un communiqué publié trois jours après la mort de Nahel et le début des émeutes, elle a demandé au gouvernement français de « s’attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale au sein des forces de l’ordre ». Il convient de noter que ces alertes, nombreuses, ne datent pas d’aujourd’hui.
En décembre 2022, un comité des Nations unies avait déjà exprimé sa profonde préoccupation concernant l’utilisation fréquente des contrôles d’identité, des interpellations discriminatoires et des amendes infligées par les forces de l’ordre, qui ciblent de manière disproportionnée les personnes d’origine africaine, d’ascendance africaine ou arabe, les Roms, les gens du voyage et les non-ressortissants.
Méthodologie de l’enquête : Cette enquête a été réalisée auprès de 1018 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus. Le sondage a été mené en ligne, sur le panel propriétaire de YouGov France, du 3 au 4 juillet 2023.
Des préjugés, des suspicions, des discriminations ordinaires, … il y en a toujours. D’ailleurs, beaucoup sont plus sociales, idéologiques que raciales (néanmoins, elles existent, encore faudrait-il savoir si ce n’est pas plutôt par exaspération que par racisme). Que dans des banlieues à majorité d’origine africaine (au sens large), il y ait plus de contrôles me semble statistiquement évident; de plus, la police dans certains quartiers connaît ses « clients », interpellés des dizaines de fois, parfois pour des broutilles, mais des broutilles punissables (en théorie!). Que des policiers se laissent aller à des contrôles excessifs, c’est sûr, mais il faut dire qu’il y a des « looks » ou des attitudes qui poussent à contrôler. Cela s’appelle des mesures préventives. Alors que les donneurs de leçon, ceux qui « comprennent » les émeutiers qui agressent et cassent essayent sur le terrain d’appliquer leurs méthodes de bisounours (ont-ils des solutions autres que de désarmer la police!?), on verra le résultat!
Les discriminations autres que « raciales » sont bien plus répandues: classes sociales qui ne se mélangent pas, entreprises ou la tendance politique, y compris l’adhésion à des groupes idéologisés, est facteur de promotion, d’avantage… C’est un fait universel, et si vous voulez changez la nature de l’homme (et de la femme), je vous souhaite bien du plaisir (en général, des larmes et du sang)!
Bonsoir
Si il y aurait moins d’enfants dehors qui ne sont pas contrôlés par les Parents qui ne s’occupe pas de leurs enfants la police aurait moins de colères ect…
Danielle
De ce que je viens de lire plus haut, le « sondage » porterait sur 1018 personnes interrogées. Si tout est basé sur ce chiffre ridicule, alors oui, on peut faire dire n’importe quoi à ce genre de sondage…
Moi, je préconiserais à ceux qui pensent comme le sondage d’aller rejoindre les patrouilles des flics qui roulent, surtout la nuit, et se frottent un peu à nos « chances pour la France »…
Sûr qu’ils changeraient vite radicalement d’avis, mais c’est plus facile de le faire depuis son petit ordi…
A titre perso, j’ai un neveu gardien de prison, (personne n’est parfait) : croyez-moi, les plus « racistes » ne sont pas du côté qu’on imagine !!!
je pense qu’ils ont fait le sondage auprès des plus gros racistes au monde les NOIRS et LES ARABES MUSULMANS pro islamistes et parents de jeunes dealer
Moi je n’étais pas du tout raciste , d’ailleurs je ne savais même pas ce que ça voulait dire d’être raciste ….pourtant née et ayant vécu en Algérie… mais maintenent je le suis devenue terriblement en voyant ce que cette racaille d’émmigrés font de ce beau pays , de la terreur qu’ils font subir aux braves gens qui travaillent …il serait temps que les Français se révoltent et montrent qui est chez lui en France.