L’ONU a exhorté la France à aborder de manière sérieuse les problèmes de racisme et de discrimination raciale au sein des forces de l’ordre. Cette demande survient après la mort de Nahel, un jeune de 17 ans tué par un policier à Nanterre, et les émeutes qui ont suivi.
Engagement envers la lutte contre le racisme
Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, a souligné l’importance pour la France de s’attaquer efficacement aux problèmes profonds de racisme et de discrimination raciale dans les forces de l’ordre. Elle a appelé le pays à prendre des mesures concrètes pour résoudre cette question.
Respect des principes fondamentaux
L’ONU a également exprimé sa préoccupation concernant les violences survenues après la mort de Nahel. Tout en reconnaissant les actes de pillage et de violence commis par certains individus lors des manifestations, l’organisation a souligné que la police devait toujours respecter les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité, même lorsqu’elle est confrontée à des éléments violents.
Bilan des violences
Les chiffres officiels indiquent que 667 arrestations ont été effectuées par les forces de l’ordre françaises lors de la nuit de jeudi à vendredi, et 249 policiers et gendarmes ont été blessés lors des émeutes.
L’appel de l’ONU met en évidence la nécessité pour la France de prendre des mesures significatives pour résoudre les problèmes de racisme et de discrimination raciale au sein de la police, afin de promouvoir une société plus juste et égalitaire.