Le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, prévoit de présenter mercredi en Conseil des ministres le décret de dissolution du collectif écologiste les Soulèvements de la Terre (SLT). Cette annonce fait suite aux violences survenues lors de la manifestation contre la liaison ferroviaire Lyon-Turin, entre les forces de l’ordre et les militants écologistes.
Des justifications pour la dissolution
En réponse aux critiques du député Renaissance Thomas Rudigoz, Gérald Darmanin a défendu le décret de dissolution des SLT en affirmant qu’aucune cause ne peut justifier des violences envers les policiers et les gendarmes.
Une dissolution contestée
Les Soulèvements de la Terre ont vivement réagi à l’annonce de leur dissolution, la qualifiant de « très politique et particulièrement inquiétante ». Le mouvement écologiste radical estime que cette dissolution a été réclamée par l’agro-industrie et la FNSEA, et considère qu’il s’agit d’une tentative vaine de faire taire leur voix.
Feu vert du gouvernement
Le président Emmanuel Macron a demandé à la Première ministre Elisabeth Borne de donner son accord au décret de dissolution lors du dernier Conseil des ministres. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a assuré que le décret serait rapidement pris.
Actions violentes à l’origine de la dissolution
Les Soulèvements de la Terre ont été mis en cause lors d’une manifestation en Loire-Atlantique contre l’extension d’une carrière de sable. Des actions violentes ont été perpétrées, ce qui a conduit à leur dissolution.