Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a exprimé son opposition à la réforme de la Constitution visant à durcir la politique d’immigration de la France, proposée par Les Républicains (LR). Selon lui, une telle réforme serait « inenvisageable » et serait en contradiction avec la construction européenne. Il estime également que cela singulariserait la position de la France au sein de l’Union européenne, risquant de la stigmatiser.
Les enchères montent du côté de LR
Olivier Dussopt, chargé de mener les discussions sur un projet de loi sur l’immigration en collaboration avec Gérard Darmanin, ferme ainsi la porte à l’une des propositions-choc de LR, dévoilées récemment. Le parti dirigé par Eric Ciotti demande notamment une réforme de la Constitution permettant à la France de se soustraire aux traités européens en matière migratoire.
LR souhaite inscrire dans la Constitution la possibilité de déroger à la primauté des traités et du droit européen lorsque les intérêts fondamentaux de la Nation sont en jeu, considérant l’immigration comme relevant de cette catégorie. Ils envisagent également d’élever le principe d’assimilation au rang constitutionnel.
Un compromis toujours envisageable
Bien que le ministre affirme que cette perspective n’est pas réalisable, il reste ouvert à la possibilité d’un compromis. Il souligne l’importance de la discussion avec les partis politiques et les groupes parlementaires, qui débutera dans les prochains jours. Il souhaite accorder le temps nécessaire à ces échanges.
Débat sur les régularisations des métiers « en tension »
Concernant le projet de loi à venir, l’un des éléments clés concerne les régularisations des métiers dits « en tension ». Sur ce point, le ministre du Travail réaffirme sa position contraire à celle des LR, en affirmant qu’il ne s’agit pas d’un « appel d’air » à l’immigration.
La réforme de la Constitution sur l’immigration proposée par LR semble donc rencontrer une forte opposition de la part du ministre du Travail. Le débat reste ouvert et les discussions à venir seront cruciales pour trouver un éventuel compromis sur le projet de loi.
Si rien n’est envisageable en France, à quoi bon aller voter? Et pourquoi ce qui est inenvisageable en France est possible au Danemark (et encore plus en Hongrie par exemple). Olivier Dussopt, arrêtez avec vos amis -et d’autres- de nous prendre pour des imbéciles et si vous avez accepté certaines dispositions européennes que votre gouvernement -et les précédents- auraient pu refuser. Est-ce-à dire que vous avez vendu l’avenir de la France pour un plat de lentille? Si c’est cela, cachez vous, disparaissez de notre vue!