Dans son dernier numéro, le magazine Challenges est revenu sur la réputation de la première ministre Élisabeth Borne auprès de certains de ses collaborateurs.
Certains l’ont qualifié de dirigeante ultra-exigeante et brutale envers ses collaborateurs, tandis que d’autres ont rapporté une vision différente de la situation.
Une réputation controversée
Surnommée « Borne-out » ou encore « Méchanta », Élisabeth Borne est perçue comme une « Dame de fer » accro au travail, avec des exigences parfois démesurées envers ses équipes. Plusieurs témoignages font état d’humiliations et d’une atmosphère tendue depuis sa nomination à Matignon. Challenges révèle certains de ces témoignages dans une enquête consacrée à la Première ministre.
En effet et selon certains témoins, Élisabeth Borne peut se montrer d’une extrême brutalité, mettant ses collaborateurs sous une pression parfois insoutenable. Une scène marquante est rapportée par un pilier de la majorité présidentielle où elle aurait demandé à un conseiller de lui présenter une note devant un poids lourd politique.
Alors que ce dernier lui aurait répondu : Mais vous l’avez Madame la ministre, la locataire de Matignon aurait répondu avec extrême brutalité disant « Ce n’est pas une note, c’est de la m**** »
Certains collaborateurs même, redoutant ces moments humiliants, auraient même été pris de malaise avant de devoir l’affronter. Challenges rapporte même que certains iraient vomir dans les toilettes avant de l’affronter.
De son côté, la première ministre est agacée par cette réputation qu’on lui attribue et réfute catégoriquement toutes ses accusations.
Par ailleurs, la première ministre n’hésite pas à rappeler que certains collaborateurs apprécient le fait de travailler avec elle et que certains conseillers l’ont suivie à Matignon disant : « Plusieurs conseillers étaient à mes côtés dans mes précédentes fonctions et ils m’ont suivie à Matignon.
Toutefois, elle souligne que ses exigences sont pour le bien de son pays et estime qu’il s’agit d’un engagement envers son pays.
Madame Borne est issue de la gauche; elle sait agir subrepticement pour empêcher les propositions de droite et pousser des propositions que l’on peut dire de « gauche », y compris le refus de se saisir de certains thèmes, sauf à les édulcorer. Ce n’est pas un reproche, mais il faut que cela se sache et qu’elle n’avance pas masquée.