Selon le ministère de la Transition écologique, près de 30% des départements métropolitains en France sont confrontés à un risque « très probable » de sécheresse d’ici la fin de l’été. Parmi eux, 28 départements présentent un risque de sécheresse très élevé, notamment ceux du pourtour méditerranéen, du sud-est et de la région parisienne.
Évolution de l’état des nappes phréatiques
Entre mars et avril 2023, on observe une légère amélioration de l’état des nappes phréatiques. Cependant, le gouvernement alerte sur la possibilité d’une pénurie d’eau plus importante par rapport à l’année précédente, en se basant sur les données du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
Situation déficitaire en début de printemps
Malgré des précipitations excédentaires sur une grande partie du territoire en mars et en avril, la situation en début de printemps est plus déficitaire que l’année précédente, selon l’organisme BRGM. En l’absence de précipitations suffisantes en mai, les niveaux devraient continuer de baisser, entraînant une dégradation de la situation, variable selon les régions.
Départements concernés par le risque de sécheresse
Selon le ministère de la Transition écologique, 26 départements sont en « risque très probable de sécheresse d’ici à la fin de l’été », tandis que 45 autres sont en risque « probable ». Les zones les plus à risque se situent principalement dans le quart sud-est, notamment le pourtour méditerranéen et la vallée du Rhône. Une grande partie du centre du pays est également classée à risque « probable », s’étendant du Pays-Basque jusqu’aux Hauts-de-France.
Prévisions pessimistes pour l’été 2023
Le BRGM indique que les prévisions pour l’été 2023 sont assez pessimistes, avec un risque de sécheresse élevé à très élevé pour la majorité des nappes. Les niveaux devraient continuer de baisser jusqu’à l’automne.