Baisse d’impôts : qui sont les « classes moyennes » concernées ?

Lors d’une interview sur TF1, Emmanuel Macron a annoncé une baisse des impôts de 2 milliards d’euros pour les classes moyennes en France. Cette annonce a suscité des questions sur les types d’impôts concernés, le calendrier et les modalités d’application.

Définition des classes moyennes

La définition des classes moyennes reste floue en sociologie. Il s’agit généralement du groupe situé entre les classes populaires et supérieures.
Sur TF1, le chef de l’Etat a parlé « des Françaises et des Français qui travaillent dur, qui veulent bien élever leurs enfants et qui aujourd’hui, parce que le coût de la vie a monté, parce que la dynamique des salaires n’est pas toujours là, ont du mal à boucler la fin du mois.«

Le ministère de l’Économie reconnaît l’absence d’une définition précise. Dans une interview accordée à L’Opinion, Emmanuel Macron a évoqué des revenus compris entre 1 500 et 2 500 € pour les personnes qui sont « trop riches pour être aidées et pas assez riches pour bien vivre ».

Revenus concernés par les baisses d’impôts

Selon Les Échos, les baisses d’impôts seraient destinées à ceux qui gagnent des rémunérations proches de 1,5 à 2,5 Smic, soit environ 2 000 à 3 500 € nets par mois. Le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, a également souligné que cela concernerait les Français qui dépendent principalement de leur travail pour vivre, sans compter sur les aides ni sur un gros patrimoine.

Revenus individuels et revenus du foyer

Il est essentiel de prendre en compte la composition des foyers (personne seule, couple avec ou sans enfants, familles monoparentales) pour établir les seuils de revenus des classes moyennes. L’Observatoire des inégalités propose une répartition des ménages en catégories populaires, moyennes et aisées en fonction du type de ménage.