Le 8 mars 2021, Emmanuel Macron, alors en cours de son premier mandat, a eu une conversation avec son ami Alain Minc. Ce dernier lui a proposé une idée audacieuse pour « sortir le quinquennat de la torpeur » : démissionner. Selon Nathalie Schuck et Olivier Beaumont, auteurs du livre « Chérie, j’ai rétréci la droite », cette proposition aurait pu marquer l’histoire politique française à jamais.
Alain Minc a expliqué à Emmanuel Macron comment cette idée pourrait fonctionner : « Tu vas à la télévision le 15 septembre prochain et tu dis aux Français : ‘Nous sommes dans un moment clé. La relance économique se passe bien, mais ce pays ne peut pas perdre de temps. Deuxièmement, il y a un évènement qui n’a lieu que tous les 13 ans et demi : la présidence française de l’Union Européenne, qui doit être une splendide réussite française. Troisièmement, vous me voyez, moi, faire campagne depuis l’Élysée ? Je vous annonce que mes fonctions de président de la République prennent fin demain à midi et que je serai candidat à l’élection présidentielle qui aura lieu, sous la présidence intérimaire de Gérard Larcher, dans trois semaines.' »
Cette proposition visait à donner un coup de fouet au quinquennat d’Emmanuel Macron et à prendre de court les potentiels candidats à la présidentielle prévue l’année suivante. Une démission du président aurait entraîné une élection présidentielle rapide, qui doit être organisée dans les 20 à 35 jours suivants. Emmanuel Macron aurait ainsi eu un avantage sur ses adversaires.
Selon les auteurs du livre, Emmanuel Macron a été intrigué par cette idée : « Oui, l’idée présente des avantages », a-t-il répondu à Alain Minc, en lui demandant de préciser les détails juridiques. Il a ensuite joué avec l’idée, qui « tourne dans sa tête, virevolte. Elle lui ressemble tant. Ce serait un coup de maître », ont écrit Nathalie Schuck et Olivier Beaumont. Cependant, Emmanuel Macron n’a finalement pas choisi cette option et s’est présenté aux élections présidentielles l’année suivante.
Bonjour Mesdames, Messieurs,
le Président à tout a faite le droit de le faire,libre à lui,cela ne me dérange absolument pas ,cela reflète la FRANCE .
Me concernant je respect de la démocratie .
Bien à vous.
J.C.BONDURAND
Cela ne m’étonne pas d’Alain Minc… Des idées saugrenues lui et certains autres n’en manquent pas…
Hélas les conseilleurs ne sont pas les payeurs… Une devise de fable qui en vaut bien d’autres…?
Encore la révélation d’un coup.
Ne serions-nous gouvernés que par des coups?
Claude Orofino, un citoyen quelconque,
Démarche inutile puisqu’elle n’ a pas abouti , conseil vicieux avec une arrière pensée sans doute, celle de mettre à mal le président-candidat; je n’aime pas!