Emmanuel Macron a déclaré dans une interview accordée aux journaux régionaux du groupe Ebra que les syndicats seraient réinvités « courant mai » pour discuter des sujets du pacte de la vie au travail, après le désaccord sur les retraites.
« Je laisserai passer le 1er mai, comme ils me l’ont demandé, et je les réinviterai courant mai. Ma porte est ouverte », a-t-il notamment affirmé.
Le président a également promis que les compromis trouvés entre patronat et syndicats seraient « retranscrits fidèlement » dans la loi.
Il a pris « un engagement de méthode » pour que ce qui sera bâti entre les partenaires sociaux soit inclus dans un projet de loi sur le plein-emploi.
Il a également proposé de bâtir ensemble un « agenda social et un programme sur tous les grands sujets du travail qui seront négociés jusqu’à la fin de l’année ».
En ce qui concerne le pouvoir d’achat, le président a reconnu que les niveaux de salaires en dessous de 2 000 euros ne permettaient pas de bien vivre et a promis que cela serait une priorité.
Enfin, il a mis en garde contre « une intoxication de la part des extrêmes », dénonçant le procès en délégitimation que les élus de LFI et du Rassemblement national font à l’encontre du débat public.