Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a annoncé ce jeudi que le risque de sécheresse estivale était « avéré » pour certaines régions de France. Bien qu’il y ait eu des précipitations en mars, elles n’ont pas suffi à réalimenter les nappes phréatiques de manière significative.
En effet, 75% des nappes affichent des niveaux modérément bas ou très bas, alors que de nombreux secteurs présentent un risque avéré de sécheresse durant la période estivale.
Le BRGM indique qu’une cinquantaine de départements présentent un risque « très fort » de sécheresse, en particulier dans le nord, le centre et le sud-est de la France.
En l’absence de pluies « très excédentaires » dans les prochaines semaines, des arrêtés de restriction d’eau pourraient être mis en place.
Bien que des pluies abondantes durant le printemps pourraient permettre de soutenir les niveaux ou de retrouver des niveaux satisfaisants, la situation est préoccupante, car la recharge effectuée cet automne et cet hiver, qui ont été tous deux particulièrement secs, reste « très insuffisante pour compenser les déficits accumulés » depuis plus d’un an.
De plus, les épisodes de recharge devraient rester ponctuels et peu intenses sauf évènements pluviométriques exceptionnels à partir d’avril.