Le ministre des Transports, Clément Beaune, a présenté un plan national pour lutter contre l’augmentation de l’accidentologie liée à l’utilisation croissante des trottinettes électriques en France. En 2022, plus de 700 000 trottinettes ont été vendues, ce qui a entraîné une augmentation de 38 % de l’accidentologie par rapport à l’année précédente, avec 34 décès enregistrés.
Le plan propose trois mesures principales :
- L’âge minimum d’utilisation sera relevé de 12 à 14 ans, en cohérence avec les autres véhicules de catégorie 2 tels que les cyclomoteurs et les voitures sans permis.
- Les sanctions seront renforcées pour les infractions particulièrement dangereuses, telles que rouler sur une voie interdite, débrider l’engin ou transporter un autre passager. Les amendes passeront de 35 € à 135 €.
- Les trottinettes devront désormais être équipées d’un feu stop et de clignotants pour améliorer la visibilité et réduire le nombre d’accidents causés par un manque de signalisation.
Le plan prévoit également la création d’un observatoire de la micromobilité pour créer un cadre de référence pour les collectivités locales, ainsi qu’une charte d’engagement pour les opérateurs de trottinettes en libre-service, engageant sur la sécurité des usagers, la durée de vie des batteries d’un minimum de cinq ans, le recyclage obligatoire en France et d’autres mesures similaires.
Le port du casque ne devient pas obligatoire, mais il est fortement recommandé, ainsi que le port d’équipements visibles. Les utilisateurs sont également tenus de respecter les règles de la route et d’avoir une assurance.
Clément Beaune a souligné que les trottinettes électriques peuvent être un outil de mobilité durable lorsqu’elles sont utilisées correctement et qu’elles peuvent contribuer à la décarbonation des transports d’ici 2050. Le plan national vise à mieux réglementer l’utilisation de ces nouveaux moyens de transport pour garantir la sécurité de tous les usagers de la route.
Trotinettes et vélos ne respectent aucun feu rouge, ne respectent pas les piétons et ne sont jamais verbalisés