Une ancienne infirmière de l’hôpital de Sarreguemines en Moselle a récemment fait reconnaître le lien entre son cancer du sein et son travail de nuit de près de trente ans. Elle a travaillé durant 28 ans, souvent de nuit, et a exercé 873 fois en poste de nuit. Ce critère a été retenu par les experts médicaux pour qualifier son cancer de maladie professionnelle. Les horaires de travail changeant d’un jour à l’autre ont également été pris en compte.
Les horaires de travail décalés peuvent affaiblir les défenses du corps et empêcher le développement de la mélatonine, une hormone anticancer. Selon le Dr Damien Mascret, « le travail de nuit perturbe les horloges internes qui règlent le métabolisme des cellules.
Et ça, on le sait, ça favorise l’apparition des cancers. Ce n’est pas une exposition occasionnelle qui peut provoquer des cancers ».
Cette décision pourrait ouvrir la voie à la requalification d’autres cas similaires en maladie professionnelle.