Charles de Courson, député de la Marne est à l’initiative de la motion de censure transpartisane déposée contre le recours d’Elisabeth Borne à l’article 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites et qui sera débattue à l’Assemblée nationale lundi 20 mars 2023.
Charles de Courson compile plusieurs mandats, signant un véritable record de longévité au sein de l’Assemblée nationale.
En 2022, il a remporté l’élection législative de sa circonscription de la Marne.
Ce député centriste, considéré par beaucoup comme un homme « intègre » a fait son entrée à l’Assemblée nationale en 1993. Il avait été élu député de la 5e circonscription de la Marne sous l’étiquette de l’Union pour la démocratie française.
Actuellement, Charles de Courson siège à la Commission des finances de l’Assemblée.
De 1993 à 2018, Charles de Courson a siégé au niveau du groupe UDF, ensuite UDI avant de siéger chez les centristes d’Hervé Morin.
En 2018, il a Co-fondu le groupe parlementaire Libertés et territoires (Liot).
La motion de censure transpartisane qu’il a déposé risque d’être votée par un grand nombre de députés lundi 20 mars.
Charles de Courson, de son nom complet Charles Amédée Simon du Buisson de Courson, est né le 2 avril 1952 dans le 16ème arrondissement de Paris. Il est le fils d’Aymard de Courson, député et résistant français, et le petit-fils de Léonel de Moustier, également député et résistant, qui a refusé de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940 et a été déporté en camp de concentration où il est mort en 1945.
En outre, l’un des ancêtres de Charles de Courson, Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, est célèbre pour avoir voté en faveur de l’exécution de Louis XVI en 1793, ce qui en fait un personnage important de l’histoire de la Révolution française.
Ainsi, Charles de Courson est issu d’une famille avec une longue tradition d’engagement politique et de résistance. Son héritage familial illustre les valeurs de la démocratie, de la liberté et de l’opposition à toutes les formes de dictature.