Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a publié une étude montrant qu’une diminution de la consommation d’aliments ultra-transformés, même de manière minime, pourrait aider à réduire le risque de cancer.
Les aliments ultra-transformés sont des produits qui ont subi de nombreuses transformations physiques, chimiques ou biologiques, de sorte qu’ils n’ont plus grand-chose à voir avec leur état d’origine. Ils incluent des produits industriels tels que des sodas, des nuggets, des cordons bleus, de la charcuterie contenant des nitrites, des soupes de légumes déshydratées, la plupart des pains et brioches industriels, des barres de céréales, et des produits de régime tels que des substituts de repas en poudre.
Au fil des décennies, la consommation d’aliments ultra-transformés a augmenté, tandis que la consommation d’aliments frais et peu transformés a diminué. Cela a entraîné une détérioration de la qualité nutritionnelle de l’alimentation, caractérisée par une augmentation de la teneur en sel, en sucre et en graisses, ainsi qu’une diminution des fibres, des vitamines et des minéraux.
Les chercheurs ont découvert que remplacer seulement 10% des aliments ultra-transformés par des aliments peu transformés était associé à une réduction du risque de cancer global, et plus particulièrement de certains types de cancers tels que le cancer de la tête et du cou, le carcinome épidermoïde de l’œsophage, le cancer colorectal, le carcinome hépatocellulaire et le cancer du sein post-ménopausique.
Il est important de noter que la plupart des aliments ultra-transformés sont classés C, D ou E au Nutri-Score. Les aliments classés A ou B sont donc à privilégier pour maintenir une alimentation saine.