Dans un communiqué, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a mis en garde contre les risques de toxicité liés à la prise prolongée d’Antarène codéine, cet antidouleur qui combine ibuprofène et codéine.
En effet, selon l’ANSM, en cas d’abus, cet antidouleur peut provoquer une toxicité rénale et intestinale.
La codéine étant une molécule opiacée, elle expose à un risque d’abus et de dépendance dont les conséquences sur la santé peuvent être néfastes.
Il est à noter que depuis 2017, tous les médicaments contenant de la codéine ne sont délivrés que sous prescription médicale.
Dans d’autres pays, ce médicament est disponible sans ordonnance.
C’est suite aux signalements d’effets secondaires rapportés dans ces pays où cet antidouleur est délivré sans ordonnance que le comité de pharmacovigilance relevant de l’EMA a analysé les données pharmacovigilance.
La conclusion qui en ressort est la suivante : L’association codéine-ibuprofène à de fortes doses pendant une longue période peut exposer à des atteintes rénales, gastro-intestinales et métaboliques dont l’issue peut être fatale.
L’EMA a indiqué avoir demandé l’ajout de ces effets indésirables à la notice de l’Antarène codéine.