Après quatre journées de débat houleux, l’Assemblée nationale a adopté ce vendredi 10 février 2023 la suppression progressive de la plupart des régimes spéciaux.
Cette mesure, prévue dans l’article premier de la réforme des retraites, a recueilli 181 voix pour et 163 contre.
Ce vote marque l’adoption de la première mesure du projet du gouvernement.
L’article 1 prévoit la suppression des principaux régimes spéciaux existants dont ceux de la RATP, des industries électriques et gazières, dont EDF, des membres du CESE et de la Banque de France.
Cette mesure concerna les personnes recrutées à partir du 1er septembre 2023.
Quant aux affiliés actuels, ils pourront continuer de partir plus tôt à la retraite, mais verront un glissement de leur âge de départ à la retraite comme les autres actifs.
Également, ils connaitront une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.
Quant aux régimes spéciaux des marins-pêcheurs, de l’Opéra de Paris ou encore de la Comédie-Française ils seront maintenus en raison de la pénibilité de ces professions.
L’ambiance a été électrique ce vendredi dans l’Hémicycle où les accusations d’obstruction ont fusé de toute part.
Voulant défendre, sans succès, le maintien des différents régimes viés, la Nupes a déposé des centaines d’amendements sur l’ensemble des textes.
Pendant la séance, le ministre du Travail Olivier Dussopt s’est emporté disant « vos amendements sont inutiles, c’est de l’obstruction ».
Une accusation à laquelle l’Insoumis Antoine Léaument a répondu disant : « Pourquoi ne touchez-vous pas au régime spécial des sénateurs ? Parce que vous avez besoin de la droite du Sénat pour faire passer cette réforme ».
Regimes speciaux des politiques et de leurs milices bien sur non touche …. quelle hyprocrisie