Le Parquet national financier (PNF) avait ouvert une enquête contre le ministre du Travail Olivier Dussopt en 2020 pour s’être fait offrir par un dirigeant de la Saur, des œuvres d’un peintre de renom.
L’enquête a été ouverte à la suite de révélations de Mediapart.
Le PNF a écarté le délit de corruption mais a retenu l’infraction de favoritisme à l’encontre d’Olivier Dussopt.
Cette infraction est passible de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 euros d’amende.
Les faits remontent à 2017 lorsque Mediapart a révélé qu’Olivier Dussopt, alors qu’il était député et maire d’Annonay (Ardèche), s’était fait offrir deux œuvres de Gérard Garouste, son peintre préféré.
Ce « cadeau » a été fait par un dirigeant de la Saur alors qu’un contrat était sur le point d’être conclu entre la ville d’Annonay et cette entreprise.
L’enquête amenée par le PNF devait vérifier des soupçons de corruption et de prise illégale d’intérêt.
Commentant les résultats de cette enquête auprès de l’AFP, le ministre du Travail a indiqué que le PNF « a fait son travail et a procédé à une enquête et de multiples investigations qui ont fait émerger cinq griefs possibles ».
Le moins qu’on puisse dire, c’est que cela tombe mal. Le ministre du Travail Olivier Dussopt, en première ligne pour défendre le projet de réforme des retraites, a reçu un rapport d’enquête du Parquet national financier (PNF), qui le soupçonne d’un délit de favoritisme sur un marché truqué avec l’un des géants français de l’eau, le groupe Saur, a appris Mediapart .
Une information confirmée ce vendredi 3 février par le ministre, présumé innocent, auprès de l’AFP. Le délit de favoritisme est passible de deux ans d’emprisonnement et 200 000 € d’amende.
Des révélations qui datent de 2020 à la suite de révélations de Mediapart, le PNF avait ouvert en juin 2020 une enquête préliminaire pour éclaircir les relations entre l’homme politique, du temps où il était député et maire d’Annonay (Ardèche), et le groupe privé. Selon l’enquête de Mediapart, Olivier Dussopt s’était fait offrir en 2017, deux œuvres de son peintre préféré, Gérard Garouste, par un dirigeant de la Saur, alors qu’un contrat était sur le point d’être conclu entre la ville d’Annonay (Ardèche) et cette entreprise. Le contrat, négocié depuis 2016, a été formellement signé six mois plus tard, le 1er juin 2017.
L’enquête devait vérifier de possibles faits de « corruption » et de « prise illégale d’intérêt ». Dans sa déclaration à l’AFP, le ministre du Travail indique que le PNF « a fait son travail et a procédé à une enquête et de multiples investigations qui ont fait émerger cinq griefs possibles ».
« Mes expressions orales et écrites ont largement convaincu le Parquet », qui « considère que quatre sur cinq de ces griefs n’ont aucune consistance et les a classés sans suite ». « Aucune corruption ne m’est donc reprochée », a poursuivi le ministre auprès de l’AFP.
Par ailleurs, Olivier Dussopt a ajouté que la note de synthèse adressée à son avocat mentionne que le « le parquet considère qu’il subsiste un seul grief, en l’occurrence une infraction formelle de favoritisme dans un marché public de 2009 ».
De son côté, Mediapart a indiqué que le délit de corruption a été écarté par le PNF après l’estimation faite de la valeur des œuvres qui ont été offertes à Dussopt, qui est de moins de 1000 euros au total.
Mais le média souligne que la justice a découvert que ce cadeau s’inscrivait dans une longue traîne de relations potentiellement compromettantes entretenues par Olivier Dussopt avec la Saur.
Ce Dussopt,il a une tête qui n’est pas franche Je sais, délit de sale gueule, mais enfin c’est quand même un beau traitre !!! Dans le genre pourriture on fait difficilement mieux sauf le nabot comme dirait Renaud dans sa chanson célèbre !!!