La plupart des laboratoires de biologie médicale en France (90% à 95% des labos) ont entamé à partir de ce lundi 9 janvier 2023 une semaine de grève en signe de protestation contre la baisse de leur budget prévue par le gouvernement dans le le projet de loi de financement de la sécurité sociale.
Pendant cette semaine, seules les analyses qualifiées d’urgentes seront assurées.
Le président du syndicat national « les biologistes médicaux », Lionel Barrand a expliqué quelles sont les analyses qui seront assurées pendant ce deuxième mouvement de grève.
Selon ses dires, il s’agit des bilans de chimiothérapie, les bilans préopératoires, les bilans de dialyse ou encore les suivis d’insémination.
En gros, il s’agit des analyses qui ne pourront pas être reportées.
« Ce sont les médecins qui disent si une analyse est urgente ou pas. Nos guichets restent fermés, mais nous acceptons les échantillons de l’extérieur. Un infirmier qui vient à l’accueil pour une urgence, on ne va pas le laisser dehors », a poursuivi Lionel Barrand.
Par ailleurs, Barrand a reconnu que ce mouvement, qui coïncide avec la grève des médecins libéraux, tombe à un très mauvais moment.
« Quand un patient voit que son médecin est en grève, et que nous aussi, il doit se dire qu’il se passe quelque chose et que notre système de santé a un gros problème. Nous sommes solidaires des médecins. », a ajouté le président du syndicat national.