Estimant que les efforts de l’entreprise Danone en vue de la sortie du plastique sont insuffisants et que beaucoup de bouteilles d’eau et autres pots de yaourt finissent encore souvent dans la nature et contribuent à davantage polluer rivières et océans, ClientEarth, Surfrider Foundation Europe et Zero Waste France, ont assigné l’entreprise en justice demandant que Danone soit condamnée à planifier « une trajectoire de déplastification ».
La porte-parole de la coalition d’ONG, Antidia Citores, a indiqué à l’AFP : « On est bien conscients que cela ne peut pas se faire du jour au lendemain, mais cela doit commencer aujourd’hui ».
Les trois organisations de protection de l’environnement se basent sur une loi datant de 2017 sur le devoir de vigilance. Cette dernière oblige les grandes entreprises françaises à s’assurer du respect des droits humains fondamentaux et de l’environnement.
Le mouvement Break free from plastic estime que l’entreprise française figure parmi les dix plus grands pollueurs plastiques au monde.
Réagissant à cette assignation en justice, Danone s’est dit très surpris par la démarche.
Danone s’estime comme étant une entreprise pionnière dans la gestion des risques environnementaux » et impliquée dans la promotion du « recyclage » et « la recherche sur les matériaux alternatifs ».
Les ONG estiment que le plastique recyclé n’empêche pas d’avoir des plastiques au fond de l’océan.