La moitié des pistes de ski françaises ont fermé faute de neige !

L’activité des stations de ski françaises a été fortement perturbé en raison de la douceur des températures de ces derniers jours.

Ce phénomène, qui touche particulièrement les stations situées en basse montagne a entrainé la fermeture de la moitié des pistes skiables en France, affirme Domaines skiables en France.

«On avait attaqué les vacances de Noël avec une bonne situation suite à une vague de froid et de neige, mais à partir de la fin de la semaine dernière, la douceur et les pluies ont conduit à la fermeture de la moitié des pistes» a de son côté expliqué à l’AFP le délégué général de DSF, Laurent Reynaud.

Les Alpes du Nord et du Sud sont les moins touchées par ce phénomène. Trois quarts des pistes y sont ouvertes.
Les stations-villages situées dans le massif du Queyras en Hautes-Alpes comme Arvieux ou Ceillac capitalisent sur les chutes de neige abondantes.

«La plupart des stations des Alpes du Sud fonctionnent à plein, comme en Maurienne, en Tarentaise ou dans l’Oisans», a poursuivi Laurent Reynaud.

C’est dans les autres massifs comme les Pyrénées que la situation est plus préoccupante. Un quart des pistes seulement est accessible.
Les Vosges ou encore le Jura comptabilise encore moins avec moins d’un quart des pistes ouvertes.

De ce fait, plusieurs stations situées à basse ou moyenne altitude ont dû fermer leurs domaines ces derniers jours. Tel est le cas de La Pierre Saint-Martin ou encore Le Tanet.

Le président de l’Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM) a fait part de son inquiétitude face à cette situation disant : «Nous sommes inquiets, la matière première manque à l’appel. Il y a une angoisse sur le maintien des réservations, le temps nous dira à quel point la situation aura un impact sur celles-ci», avant de poursuivre que « la non-ouverture il y a deux ans du fait de l’épidémie de Covid a déjà laissé des traces, même si l’année dernière la saison a été bonne. Il faut que les conditions redeviennent favorables pour les quelque 400.000 personnes qui vivent de l’activité montagnarde ».