L’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé sa mise en examen pour tromperie dans l’affaire du Levothyrox.
Conçu pour traiter les problèmes de thyroïde, ce médicament avait changé de formule en 2017 et des centaines de patients l’ayant utilisé ont souffert de plusieurs effets secondaires comme des crampes, des vertiges, des pertes de cheveux ou encore des maux de tête.
Dans un communiqué, l’Agence nationale du médicament a annoncé qu’elle apportera sa pleine contribution à la manifestation de la vérité mais conteste fermement les reproches formés à son encontre car elle estime qu’aucune infraction pénale n’a été commise ».
Par ailleurs, l’ANSM a indiqué n’avoir jamais nié les difficultés rencontrées par certains patients au moment du passage à la nouvelle formule du Levothyrox et dit qu’elle se préoccupe de manière constante et quotidienne de la sécurité et de la santé des patients.
Se réjouissant de cette décision, une des avocates des victimes a indiqué à Franceinfo que les victimes n’espéraient plus après 5 ans.
Quant à l’avocat de la filiale française du laboratoire pharmaceutique allemand Merck, il a fait savoir à l’AFP que la qualité du médicament n’était pas en cause assurant que ce sont plutôt les manquements dans le plan de communication construit sous l’autorité de l’ANSM qui avaient été retenus par la justice.
Bonjour ,
utilisatrice de ce produit , cause diabète , j’ai effectivement constaté les troubles sus -nommés , en particulier la chute excessive des cheveux .
Dès l’annonce du changement de formule, mon endocrinologue (réputé et auteur de plusieurs livres sérieux) m’a prescrit l’ancienne formule que j’ai fait venir d’Italie (ma belle-fille est italienne). Ensuite, il m’ a prescrit deux médicaments (l’un complémentaire du Lévothyrox). Je n’ai pas eu d’effets secondaires visibles. Je le remercie encore (le malheureux n’exerce plus, car il a eu un AVC).