Une cyberattaque a visé samedi soir le centre hospitalier de Versailles et une rançon a été demandée par les hackers.
L’attaque a été revendiquée par un groupe de pirates informatiques, affirme Franceinfo.
L’attaque est survenue vers 21h samedi soir où certains écrans d’ordinateurs sont devenus noirs.
Les écrans ont été bloqués et un message s’est affiché disant : « tous vos dossiers importants ont été dérobés et cryptés. Suivez nos instructions ».
Pour éviter que l’attaque ne se propage, l’établissement hospitalier a coupé l’ensemble de son système informatique.
Richard Delepierre, maire du Chesnay et co-président du conseil de surveillance du centre hospitalier a confirmé qu’une rançon a bien été demandée par les pirates, sans en révéler le montant disant que le montant importait peu vu que la rançon ne sera pas payée. La loi interdit en effet aux établissements publics de payer des rançons.
Delepierre a ajouté qu’il ne s’agit pas d’une attaque isolée et qu’il s’agit d’une opération de la même nature que celle ayant visé l’hôpital de Corbeil fin août.
Depuis l’attaque, l’établissement hospitalier fonctionne au ralenti. Certains patients ont été transférés vers d’autres établissements et tous les services de l’hôpital sont touchés, dont les hôpitaux André Mignot et Richaud tout comme la maison de retraite Despagne.
Les machines continuent de fonctionner mais c’est la mise en réseau qui pose un problème.
« C’est la galère, on doit tout refaire sur papier à la main depuis ce matin et les médecins doivent faire toutes leurs prescriptions de médicaments manuellement aussi », ont indiqué des professionnels de santé travaillant au sein de l’hôpital.