Selon une décision publiée ce vendredi 2 décembre 2022 au Journal Officiel de l’UE, la commission européenne a validé la mesure française stipulant la suppression des vols intérieurs si un trajet en train de moins de deux heures et demie est possible.
Selon le même texte, cette mesure devra être réexaminée au bout de trois ans tout en s’appliquant également aux vols de correspondance.
Il est à noter que cette mesure a été contestée par l’UAF ainsi que par la branche européenne du Conseil international des aéroports.
Selon eux, ce projet introduit une discrimination entre les transporteurs dans la mesure que cette loi aura pour conséquence directe l’interdiction des liaisons aériennes entre Paris et certaines villes françaises telles que Nantes, Bordeaux ou encore Lyon.
De son côté, le ministre délégué aux Transports a salué cette décision estimant qu’elle constitue « une avancée majeure dans la politique de réduction des émissions des gaz à effet de serre ».
Selon ses dires, la décision de la Commission européenne permettra de lancer de nouvelles étapes dans l’interdiction effective des lignes aériennes quand il y a une alternative en train de moins de deux et demie.