Après avoir été entendu mardi 18 octobre 2022 par la Cour de Justice de la République (CJR) dans l’affaire sur la gestion gouvernementale de l’épidémie de Covid-19, l’ancien premier ministre Edouard Philippe a été placé sous le statut de témoin assisté et échappe ainsi à une mise en examen.
Les trois juges de la commission d’instruction de la Cour de Justice de la République ont décidé de placer l’ex premier ministre sous ce statut intermédiaire pour mise en danger de la vie d’autrui et abstention volontaire de combattre un sinistre.
Il est reproché à Edouard Philippe de ne pas avoir ordonné de mesures de protection en faveur du personnel soignant ou encore les travailleurs exposés. Il lui est également reproché de ne pas avoir anticipé l’épidémie malgré les alertes émises à ce sujet.
Les magistrats envisageaient de le mettre en examen mais ils ont fini par estimer ne pas avoir, à ce stade, des indices graves ou concordants permettant d’engager des poursuites.
Réagissant à cette décision, Me Yassine Bouzrou, avocat d’une association de victimes du Covid-19, CoeurVide19, a indiqué ne pas comprendre cette décision.
« »On ne comprend pas cette décision, on ne comprend pas comment le chef du gouvernement » de l’époque, « ne peut pas être mis en examen », a-t-il indiqué.
De son côté, Me Emmanuel Marsigny, avocat de l’ancien premier ministre, n’a pas souhaité faire de commentaires.
La Cour de Justice de la République enquête depuis, le 7 juillet 2020, sur la gestion du gouvernement de la crise sanitaire.
Les magistrats enquêtant sur cette affaire ont mis en examen l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn pour mise en danger de la vie d’autrui.
Pour l’abstention volontaire de combattre un sinistre, elle a, en revanche, été placée sous le statut de témoin assisté.
A cette époque, « on n’en savait pas autant qu’aujourd’hui sur cette pandémie »; c’est l’argument repris systématiquement par les responsables de la gestion de crise.
Mais, à cette époque, il existait un « plan pandémie » établi depuis plusieurs années qui prévoyait les stocks d’équipements de protection, de remèdes, qui prévoyait aussi la stratégie de soins; Qui a décidé d’abandonner la gestion des stocks ? et au nom de quoi ? Qui a décidé d’abandonner ce qui avait été prévu par des médecins qui savaient ce qu’était une épidémie pour adopter la stratégie stupide du tout vaccinal, abandonnant aussi la prise en charge des malades dont on sait que la précocité est essentielle. Plus de deux ans après le début de l’épidémie, la stratégie gouvernementale n’a toujours pas évolué.
Bref, on va proposer un « vaccin » en cours d’expérimentation et dont on ne sait pas de quoi il protège aux enfants à partir de 6 mois, eux qui ne craignent à peu près rien. Les influenceurs de l’industrie pharmaceutique sont toujours là, les réanimateurs se succèdent sur les plateaux comme si on n’avait besoin que de réanimateurs, on va payer cher les retards apportés à la prise en charge de pathologies graves, on a déjà payé très cher le confinement des bien-portants et des vaccinations inefficaces.
Tous les médecins qui ont pris en charge leurs patients précocement et ont appliqués intelligemment les principes de soins habituels au cours des épidémies de viroses ont obtenus de bons résultats. A titre personnel, dans l’Ehpad où je travaille encore à 73 ans, je n’ai pas eu à déplorer un seul cas de décès Covid. Quand les responsables du secteur santé déclareront-ils leurs liens d’intérêts, ce qui est une obligation légale ? Quand entendra-t-on en commission les responsables de l’ANSM qui se sont succédés, validant successivement l’usage du Remdesivir puis des vaccins à ARNm sur la base de dossiers indigents, quand aura-on des informations objectives sur les tractations entre les laboratoires et la commission européenne ?
Il est à craindre qu’on n’ait jamais la réponse à ces questions dans un pays qui semble bien avoir sombré dans la bêtise et la corruption.
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