Intervenant sur Franceinfo ce jeudi 13 octobre 2022, le président de la Fédération nationale des infirmiers, Daniel Guillerm, a déploré la mise en danger des patients disant : Le droit de grève est important, mais on n’a pas le droit de mettre en danger des patients et des vies.
Face à l’incapacité des infirmiers libéraux d’assurer la continuité des soins en raison des pénuries de carburants et des files d’attente interminables aux stations-service, Daniel Guillerm, a indiqué que les cas de « ré-hospitalisations » ont considérablement augmenté ces derniers temps.
Poursuivant ses dires, il a indiqué que cinq régions sont touchées, à savoir Ile-de-France, Hauts-de-France, Grand Est, Occitanie et PACA.
Et dans la mesure que les infirmières exercent leur travail 98% du temps au domicile des patients, cette situation ne peut pas durer sans qu’il n’y ait des ré-hospitalisations des patients, a estimé le président de la fédération nationale des infirmiers.
La situation devient particulièrement compliquée dans les zones rurales où le transport en commun est manquant.
Il a donné l’exemple des Hauts-de-France où plusieurs cabinets ont commencé à réhospitaliser des patients.
Certains patients sont même allés plus loin allant jusqu’à prêter leur véhicule à l’infirmière pour qu’elle puisse continuer à travailler.
Par ailleurs, Guillerm a parlé des cas où les patients, essentiellement ceux qui sont âgés, nécessitent des visites quotidiennes, voire pluriquotidiennes, réitérant la nécessité de pouvoir continuer à leur assurer une continuité des soins dont ils ont besoin. A défaut, il faudra les hospitaliser, a-t-il poursuivi.
La fermeture des 5000 lits d’ hopitaux , générants des morts vous a apparament beaucoup moins gènés !
Si vous avez des lits dans un hopital sans personnel qualifié, ca vous sert à quoi ?
Ce ne sont pas les lits (matériel) qui manquent, mais du personnel qualifié.
Qui de nos jours veut faire une carrière dans un hôpital ?