Intervenant sur France Info, la procureure de la République de Paris, Laure Beccuau a indiqué que le nombre de plaintes déposées à Paris pour violences sexuelles a augmenté de 30% en 2022 en comparaison de l’année précédente.
Selon nos confères du Parisien, près de quatre plaintes pour viol sont enregistrées quotidiennement depuis le début de l’année.
«Il faut être clair, le chiffre des plaintes pour les violences sexuelles est en hausse, si j’en crois les derniers éléments communiqués par la police judiciaire, a commenté Laure Beccuau. C’est une hausse qui est chiffrée à 30% par rapport à l’année dernière », a fait savoir la cheffe du ministère public à Paris.
Quant aux raisons de cette hausse, Laure Beccuau a indiqué qu’elle peut avoir deux sources, une hausse objective des faits mais aussi une hausse liée à la libération de la parole »
Toujours selon la magistrate, ce chiffre peut être le fruit du mouvement #MeToo. « Le chemin à parcourir paraît immense mais il y a des réussites dans la protection des victimes», a-t-elle ajouté soulignant que parmi les dispositifs disponibles figure le bracelet électronique.
En contrepartie, plusieurs associations estiment qu’au contraire, ils ne sont pas déployés suffisamment vite.
Laure Beccuau estime qu’ils peuvent trouver certaines difficultés dans des agglomérations denses tel que Paris parce que « les victimes et les auteurs sont en proximité et qu’ils peuvent avoir des déclenchements fréquents, souvent source de stress.
Pour faire face à ce phénomène, des téléphones portables grave danger ont été déployés. Plus précisément 48 téléphones sont à la disposition du parquet de Paris.
Par ailleurs, la cheffe du ministère a parlé du système permettant de vérifier si un téléphone est surveillé par un conjoint ou autres, notamment en cas de séparation et d’harcèlement.
L’élargissement de ce dispositif à grande échelle est également prévu, a ajouté la magistrate.
ils sont tous devenus dingues depuis les années 80 à nos jours….ne cherchez pas. On a les exemples à la pelle depuis….Mitterand avec ses femmes et ses mômes à nos branques d’aujourd’hui