Une fois adopté à l’Assemblée nationale, le projet de loi sur le pouvoir d’achat est examiné ce jeudi au Sénat, à majorité Les Républicains.
Quelques 440 amandements relatifs au projet de loi « portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat des Français, ont ainsi été déposés au Palais du Luxembourg.
La chambre haute, composée majoritairement de sénateurs LR, compte marquer son emreinte sur ce texte en posant des conditions pour valider le projet.
En effet, Bruno Retailleau, le président du groupe LR au Sénat, pose déjà ses conditions : « Libérer et faire payer le travail », en opposition à l’idée d’un relèvement des prestations sociales, promu par la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes).
Les sénateurs LR exigent également la fin du « quoi qu’il en coûte ». Les sénateurs LR veulent que l’État réduise ses dépenses dans le soutien aux petites et moyennes entreprises et aux ménages français.
« Ce ne sont pas les lois qui créent du pouvoir d’achat, ce n’est pas l’endettement de l’État. Ce qui crée du pouvoir d’achat, c’est le travail », a poursuivi Bruno Retailleau.