Le 12 juillet dernier, le député LREM Rémy Rebeyrotte a fait un salut nazi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale à l’attention d’un élu RN.
La présidence de l’Assemblée a fait savoir que le député a été sanctionné ce lundi par un rappel à l’ordre.
Le bureau de son groupe politique doit également décider ce lundi d’une possible sanction à son encontre.
Le 12 juillet dernier, lors d’un vote sur le projet de loi sanitaire, « un grand gaillard du RN s’est levé en faisant le salut nazi » à l’arrière des travées, avait assuré Rémy Rebeyrotte. Ce dernier a alors mimé le geste disant qu’il ne fallait pas faire ça.
De son côté, la présidente du groupe RN, Marine Le Pen a dénoncé ce geste nazi et a demandé à ce que des sanctions soient appliquées.
Après l’avoir entendu, la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet a décidé de lui infliger le premier niveau de sanction prévu par le règlement : un rappel à l’ordre.
Dans un communiqué publié il y a quelques jours, Le parlementaire de Saône-et-Loire s’est dit désolé si ce geste a pu heurter les consciences :
« Si le geste que j’ai commis pour stigmatiser un élu du FN (sic) a pu heurter des consciences, je veux m’en excuser…Je ne renoncerai jamais au combat contre l’extrémisme, et notamment contre l’extrême droite, sa tentative de banalisation, ses valeurs xénophobes, haineuses, divisant l’Europe et la société française.
Voilà résumé en quelques lignes la problématique des médias d’aujourd’hui et le pourquoi du désintéressement de la population pour la politique politicienne. Qui croire ? Selon ses propres convictions chacun aura une autre interprétation de cet évènement. A quoi sert la presse, si ce n’est pour diviser ?
En l’occurrence, l’article ne reflète pas une quelconque position. Donc il ne peut diviser…
La presse sert à informer, avec parfois , une prise de position qui, heureusement, ne convient pas à tout le monde. A chacun, s’il a des capacités minimum de réflexion, d’en tirer profit. Tant qu’il y aura une certaine liberté de l’information, profitons-en…Le désintéressement pour la politique ne viendrait-il pas de l’action (ou de l’inaction) de ses acteurs?