Paris; France - novembre 22 2019 : ecology ministry in the boulevard Saint Germain
Le maire d’Angers, Christophe Béchu, fraîchement nommé ministre de la Transition écologique, succédant à Amélie De Montchalin, fait déjà l’objet de vives critiques.
Il est accusé, notamment par les écologistes, de manquer de connaissances dans le domaine.
Les réactions ne se sont pas faites attendre, à commencer par Sandrine Rousseau, députée EELV qui a assuré dans un tweet n’avoir jamais croisé Christophe Béchu sur la moindre lutte écologiste.
Des ONG comme Greenpeace ont également réagi à cette nomination dénonçant un manque d’ambition écologique du gouvernement.
Le directeur général de Greepeace, Jean-François Julliard, a qualifié cette nouvelle nomination de responsable politique sans expérience sur les enjeux de transition écologique et qui n’a jamais pris position sur les questions nationales ou internationales relatives au climat ou à l’environnement.
Ce dernier a également fustigé l’incapacité du gouvernement à nommer une personnalité reconnue pour ses compétences sur les enjeux écologiques.
Outre ses manques de connaissance dans le domaine écologique, Christophe Béchu, est également accusé d’avoir partagé, par le passé, des idées conservatrices.
L’actuel maire d’Angers aurait également censuré une campagne de prévention contre le VIH où il y avait des couples gays.
Il se serait également vivement opposé au mariage homosexuel et aurait signé une tribune rétrograde dans un magazine d’ultra-droite.
En revanche, du côté de ses alliés, la nomination de Christophe Béchu est vivement saluée. Matthieu Orphelin, ex député de la majorité présidentielle trouve qu’il a un atout pour occuper ce poste. Celui de bien connaître les territoires.
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En tant que présidente d’une association environnementale dans le Sud de l’Aisne (SPRA – Sauvegarder son Patrimoine en Région Agroviticole), j’ai bien dû écrire à une douzaine de Ministres de l’Environnement en onze ans. Pratiquement tous sur des sièges éjectables. Dans la plupart des cas ravis de pouvoir se débarrasser de la « corvée ». La dernière à qui j’ai écrit était Elisabeth BORNE qui n’a pas daigné me répondre. Il faut dire que son passage à ce Ministère fut rapide : à peine un an de 2014 à 2015. Pathétique !