Le doyen des députés, José Gonzalez (RN), qui a donné le coup d’envoi des travaux de la nouvelle Assemblée nationale ce mardi 28 juin a tenu des propos qui n’ont pas manqué de choquer la gauche.
En effet, pendant son discours, l’élu sous l’étiquette du Rassemblement national José Gonzalez, a notamment mis en avant son parcours personnel, lui qui est né en Algérie avant les accords d’Evian. Il a évoqué dans son discours l’Algérie française.
« J’ai laissé là-bas une partie de ma France et beaucoup d’amis. Je suis un homme qui a vu son âme à jamais meurtrie », a-t-il dit avant de faire une petite pause, pris par l’émotion.
Au cours de cette « petite » pause dans son discours, des applaudissements ont eu lieu dans l’Assemblée. Des applaudissements qui ont agacé le camp de la Nupes.
Les réactions ne se sont pas fait attendre
La députée de la 1ère circonscription du Bas-Rhin, Sandra Regol a dit être abasourdie.
“Je suis abasourdie. Quelle déchéance », a-t-elle écrit.
De son côté, Benjamen Lucas, député Nupes des Yvelines a dit : » On peut respecter l’institution sans applaudir la fin de l’intervention d’un représentant de l’extrême droite, héritière de tous les combats contre la République et ses valeurs.
Pour sa part, la députée EELV des Hauts-De-Seine Sabrina Sabaihi s’est dit alarmée face à une telle banalisation.
Dans un tweet publié sur le réseau social Twitter, Sebaihi a décrit ce qui s’est passé par « jour de honte » disant : Après une telle banalisation où ira t-on ? Le doyen de séance RN, nostalgique des assassins de l’OAS, évoque sans honte et larmoyant le souvenir de l’Algérie Française sous les applaudissements. Une insulte à notre histoire et à nos parents. Jour de HONTE.
Le député insoumis Thomas Portes a également réagi sur Twitter disant regretter ces applaudissements nourris.
Il a dit son ressenti, son histoire, ce qui s’est passé en Algérie pendant 132 années ne peut être compris (voir entendu surtout par les gens de Gauche) par les gens n’ayant pas vécu cette histoire tout simplement. Ce qu’a vécu ce député, les descendants de porteurs de valises et de traîtres à la patrie ne pourront jamais l’entendre et pourtant……les livres scolaires n’ont pas arrangé les choses, la propagande anti-Pieds Noirs et Harkis et l’accueil qui leur a été réservé par cette Métropole et surtout par les syndicats CGT, CFDT, FO….ainsi que par les partis le PS et pire le PC n’a pas été glorieuse. C’est ainsi alors avant que la gauche dans son ensemble soit capable d’entendre un homme meurtri il y a encore de l’eau qui va passer sous les ponts.
Il n’a pas compris que l »Algérie est un pays souverain depuis son indépendance par la volonté de tout un peuple mais aussi des français métropolitains. D’autre, ici ou là, on accuse une organisation qui n’a vécu que quelques mois et dont la réaction aux évènements d’alors, semblait légitime aux yeux du million de pieds-noirs qui avait un encrage depuis plusieurs générations. Cela ne sert à rien de raviver le passé, la page est tournée.
merci José