La Nouvelle Union Populaire écologique et sociale (NUPES), première force d’opposition
Ça y est les premiers résultats sont là et c’est très serré. Au bout d’une campagne des législatives très indécise, la majorité présidentielle a terminé en tête sans pour autant détenir la majorité absolue.
Le mouvement Ensemble, mouvement autour de la majorité présidentielle, aurait obtenu entre 230 et 250 sièges à l’Assemblée nationale, selon les estimations réalisées par OpinionWay pour Cnews.
En contrepartie, la Nupes, qui aurait obtenu entre 150 et 170 sièges à l’Assemblée, une nette progression par rapport à 2017 où la France Insoumise avait remporté 17 sièges.
Ainsi, le groupe formé par la NUPES devient la première force d’opposition et la majorité présidentielle devra composer avec la NUPES.
Le RN réalise une percée historique
De son côté, le Rassemblement national aurait réalisé un score historique, comptabilisant entre 87 et 97 sièges. Une première depuis 1986.
Avec ce nombre de sièges obtenus, le parti d’extrême droite va pouvoir bénéficier de davantage de moyens et de temps de parole au sein de l’Assemblée.
Les Républicains arrivent à la 4e position
Pressenti à la base pour figurer à la 3e position et être la troisième force de l’Assemblée nationale, le parti des Républicains aurait récolté finalement la 4e position, derrière le Rassemblement national.
Les Républicains auraient obtenu entre 73 et 77 députés et pourraient être une option de la majorité présidentielle.
la situation actuelle est une occasion de voir si en France la proportionnelle peut être instituée ou si sous la IVème république, le gouvernement se retrouvera dans l’incapacité de de gouverner.
Autrement dit, les députés seront-ils capables de voter pour les lois qui vont dans le sens de leurs convictions même si ils sont dans l’opposition.
Ou feront-ils systématiquement de l’obstruction pour dire dans 5 ans que Macron n’a pas fait les réformes nécessaires.
On peut constater par le fait que les gauches se soient fondues dans la NUPES pour faire élire des représentants que la priorité des politiques était plus financière que pour le bien du pays