Le pays étant en guerre, il s’agit d’un véritable casse-tête pour les services de sécurité chargés d’assurer la protection des dirigeants
Le chef de l’Etat Emmanuel Macron s’était rendu jeudi à Kiev en Ukraine, une première depuis le début de la guerre en Ukraine. Macron était en compagnie du chancelier allemand Olaf Schoz, de l’Italien Mario Draghi ainsi que du président roumain Klaus Lohannis.
Le pays hôte, l’Ukraine, a dû relever le défi ce jeudi d’assurer la sécurité de quatre hauts dirigeants européens en visite diplomatique sur son sol.
Le train sécurisé et examiné
Seul accès possible menant à l’Ukraine, vu qu’il était impossible de s’y rendre en avion, il fallait sécuriser le train qui allait transporter Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Mario Draghi.
Il fallait garder le secret le plus longtemps possible et le train a circulé de nuit avec un déploiement le long des ponts et des gares pour le protéger, a révélé Jean-Luc Riva, ancien officier spécialiste des renseignements, sur BFMTV.
La sécurité des dirigeants européens une fois sur place
Le programme était chargé et plusieurs visites étaient au programme. Toujours selon Jean-Luc Riva, il fallait évaluer la menace par zone de déplacement.
Pour chaque déplacement, tous les immeubles alentours ont été sécurisés, des tireurs d’élite positionnés un peu partout. Des vérifications ont été faites s’il n’y avait pas de mines.
Visite signalée à Moscou
Pour assurer encore plus la sécurité de ce convoi, les équipes des dirigeants européens ont prévenu le Kremlin de cette visite. Le but étant, selon Jérôme Pellistrandi, d’éviter une éventuelle méprise du Kremlin.
Il convient de noter que jamais la sûreté d’Emmanuel Macron, de Mario Draghi, d’Olaf Scholz et de Klaus Lohannis n’a paru mise en péril.