52,5%, tel est le taux d’abstention au premier tour des élections législatives françaises. C’est la plus faible participation au premier tour des législatives sous la 5e République.
En recul de 1,2 point par rapport aux élections de 2017, l’abstention est toujours un sujet emblématique.
Cette année, le taux d’abstention a battu un nouveau record jamais atteint. Environ 52,5% des inscrits au niveau des listes électorales ne se sont pas rendus dimanche, jour du scrutin, pour élire leurs futurs députés.
Un taux d’abstention élevé complique la qualification des candidats dès le premier tour
En effet, pour être élu dès le premier tour, il faut comptabiliser 50% des suffrages. Ces derniers doivent représenter pas moins de 25% des électeurs inscrits sur les listes électorales.
Pour ces élections législatives, seuls 5 candidats (e) ont réussi ce cap.
Le taux de participation étant inférieur à 50%, neuf candidats, dont Marine Le Pen, devront passer par le second tour malgré l’obtention d’un score supérieur à 50% des suffrages exprimés.
Avec une abstention de plus de 50%, la condition d’accès au second tour, comme le stipule le code électoral qui impose aux candidats de recueillir au moins 12,5%, devient extrêmement difficile pour donner accès au second tour à un troisième candidat.
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