
Une opinion publique divisée sur la candidature de Marine Le Pen
Un récent sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio révèle que 49 % des Français souhaitent que Marine Le Pen se présente à la présidentielle de 2027, marquant une augmentation de 7 points par rapport au mois dernier. Cependant, une courte majorité de 51 % reste opposée à sa candidature, bien que ce chiffre ait reculé de 7 points depuis février.
Un optimisme mesuré sur sa capacité à se présenter
En dépit de cette forte base de soutien, seuls 37 % des Français croient que Marine Le Pen pourra effectivement se porter candidate. Cette proportion est en chute libre, perdant 37 points en un mois. Du côté des sympathisants du Rassemblement national (RN), ils sont 69 % à penser que leur leader trouvera une voie vers l’élection.
Une perception d’extrême droite qui persiste
La même étude montre qu’une majorité écrasante (79 %) des sondés continue à classer Marine Le Pen comme une figure d’extrême droite, y compris parmi 76 % des sympathisants du RN.
Le plan A de Marine Le Pen : se battre jusqu’au bout
Condamnée à quatre ans de prison, dont deux ferme, assortis de cinq ans d’inéligibilité à exécution immédiate, Marine Le Pen a clairement affirmé son intention de ne pas « se laisser éliminer ainsi ». Un appel est attendu pour 2026, mais si la cour d’appel maintient sa peine d’inéligibilité, ses chances de concourir pourraient être anéanties.
Jordan Bardella, un potentiel recours mais pas un plan B
Face à cette incertitude, Jordan Bardella, président du RN, apparaît comme une solution de remplacement. Toutefois, Marine Le Pen insiste sur le fait qu’il n’existe pas de plan B, déclarant qu’elle espère ne pas devoir « user de cet atout plus tôt qu’il n’est nécessaire ». Bardella a confirmé son soutien inconditionnel, affirmant qu’il resterait « à ses côtés jusqu’au bout pour emprunter ce chemin, aussi étroit soit-il ».