
Francis Chung/UPI/MAXPPP - President Donald Trump walks to speak with reporters as he departs the White House in Washington, DC on Thursday, April 3, 2025. Photo by Francis Chung/UPI (MaxPPP TagID: maxnewsfrfive975560.jpg) [Photo via MaxPPP]
Un soutien inattendu de Donald Trump Dans un message publié sur son réseau Truth Social, Donald Trump a fermement dénoncé la condamnation de Marine Le Pen, qualifiant la décision d’inéligibilité de « chasse aux sorcières » orchestrée par la gauche européenne. « Libérez Marine Le Pen », a-t-il écrit en majuscules, tout en saluant son « travail acharné » et en minimisant les charges qui lui sont reprochées.
Le RN adopte une posture prudente Du côté du Rassemblement national, c’est le silence. Les responsables du parti se gardent bien de commenter cette prise de position. Cette retenue contraste avec l’approche combative de Marine Le Pen, qui a qualifié sa condamnation de « scandale démocratique ». Le parti semble vouloir éviter de s’associer à des figures polarisantes à un moment critique, notamment avec une manifestation prévue ce dimanche à Paris.
Un rassemblement sous haute tension Cette manifestation, organisée par le RN pour dénoncer l’inéligibilité de Marine Le Pen, suscite déjà des critiques. Xavier Bertrand, président LR de la région Hauts-de-France, s’inquiète d’une possible dérive violente, évoquant un « remake de la prise du Capitole » en référence aux événements du 6 janvier 2021 aux États-Unis. Jordan Bardella, président du RN, s’est voulu rassurant, affirmant qu’il s’agissait d’un rassemblement pacifique et démocratique.
Un historique complexe avec Trump Marine Le Pen garde un souvenir mitigé de l’administration Trump. Après s’être rendue aux États-Unis début 2017 pour rencontrer le président fraîchement élu, elle avait été éconduite. Depuis, aucun contact officiel n’a été établi. L’enthousiasme de Trump pour la cause de Marine Le Pen n’est donc pas réciproque, et le RN préfère se concentrer sur la mobilisation nationale plutôt que sur des appuis internationaux.