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©TERESA SUAREZ/EPA/MAXPPP - epa11565320 French far right party Rassemblement National (RN) leader at the National Assembly Marine Le Pen speaks to the media after a meeting hosted by French president with leaders of the parliamentary groups at Elysee Palace in Paris, France, 26 August 2024. Last Friday, on 23 August, the French President started different consultations with leaders of political groups represented in the National Assembly to appoint a new prime minister after the resignation of Gabriel Attal's government on 16 July. EPA-EFE/TERESA SUAREZ (MaxPPP TagID: maxnewsfrfive768145.jpg) [Photo via MaxPPP]
Lors de son passage sur CNews jeudi soir, après le renversement du gouvernement par la censure à l’Assemblée, Marine Le Pen a livré une déclaration percutante. La leader du Rassemblement National (RN) a évoqué la misogynie qu’elle affirme avoir vécue pour la première fois de sa carrière politique. Retour sur ses propos et les coulisses d’une censure historique.
Une censure qui a révélé une nouvelle dimension de la politique française
Le 7 décembre, après le vote de la censure qui a fait tomber le gouvernement de Michel Barnier, Marine Le Pen a réagi avec fermeté. Invitée sur CNews, elle a répondu aux critiques qui suggéraient qu’elle n’aurait pas « supporté la pression » du vote.
- La décision de la censure : Malgré les risques de perdre son influence à l’Assemblée, Marine Le Pen a décidé de soutenir la motion de censure, rompant avec une stratégie d’affirmation plus modérée.
- Un choix polémique : Cette position n’a pas manqué de soulever des questions sur la capacité de la leader du RN à gérer la pression politique.
Marine Le Pen face à la misogynie politique
Pour la première fois en 25 ans de carrière, Marine Le Pen a affirmé avoir perçu de la misogynie dans les attaques contre elle.
- Une misogynie évidente : « En 25 ans de carrière politique, je n’en ai jamais ressenti. La première fois, c’est pendant cette séquence », a déclaré la leader du RN. Elle a expliqué que ses détracteurs la considéraient comme une « faible femme » incapable de supporter la pression, particulièrement lors du vote de la censure.
- La réplique de Marine Le Pen : Elle a insisté sur sa solidité face aux défis politiques, rappelant qu’elle avait toujours été perçue comme « plus solide que beaucoup de responsables politiques, tous sexes confondus ».
Un climat politique tendu et une cible évidente
Marine Le Pen a dénoncé l’attitude de certains de ses adversaires, notamment l’avocat Alain Jakubowicz, qui l’aurait qualifiée de « femme vexée ».
- L’attaque personnelle : Jakubowicz aurait fait ces commentaires après les réquisitions du parquet dans l’affaire des assistants des eurodéputés FN, où une peine d’inéligibilité avait été demandée contre elle.
- Une pression insupportable : Selon Le Pen, cette attitude fait partie d’une campagne plus large visant à la discréditer, cherchant à la présenter comme une personne fragile et incapable de gérer une situation aussi délicate que la censure.
Un gouvernement déconnecté et une stratégie ignorée
Marine Le Pen a également exprimé sa frustration vis-à-vis du gouvernement, qu’elle estime avoir sous-estimé ses avertissements.
- Les avertissements ignorés : Tout au long du mois de novembre, elle avait prévenu que « le gouvernement prenait le chemin de la censure ». Pour elle, la réaction du gouvernement a été trop tardive et ignorante des enjeux sociaux qu’elle porte.
- L’ambition politique du RN : Elle a réaffirmé que son combat politique était « de changer la vie des gens en souffrance du fait de leurs responsables politiques », une phrase qui résume sa vision et son engagement.